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 Le renard, le phoenix et la...belette ?

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Koda
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MessageSujet: Le renard, le phoenix et la...belette ?   Le renard, le phoenix et la...belette ? EmptyMar 26 Aoû - 22:34



Si c'est pour ma déesse, je veux bien faire un effort ...





- ♪ I wanna be a champion !!!!!! ♫
- La ferme Koda !

Un oreiller frappa le guerrier qui stoppa son chant mélodieux de la matinée :

- Alala, t’es vraiment pas cool le matin, Nash ! Et moi qui avais décidé de jouer ton réveil, je suis vraiment bien accueilli !
- De toute façon, tu chantes faux, t’as pas l’oreille musicale et je réserve toujours ce traitement à mon réveil !
- Et sinon Bonjour à toi petit frère !
- Mouais salut.

Nash de mauvais poil remit sa couverture sur sa tête et entreprit de recommencer à dormir. Malheureusement pour lui, Koda ne semblait pas du tout du même avis.

- Tu étais avec père, hier ?
- …Ouais.
- Tu vas…bien ?
- Comment tu veux que ça aille bien, j’ai les muscles en compotes, je suis pas habitué à ce traitement moi.

Koda esquissa un sourire peiné. Il n’aimait pas savoir que Nash subissait le même entrainement que lui. Ce stupide apprentissage qui lui avait valut des heures de supplices avec son paternel qui ne rêvait que d’une seule chose : Avoir un fils conçut comme une machine de guerre. Koda se leva du matelas de son frère et se dirigea vers la sortie de la tente laissant son cadet récupérer de sa dure journée.

Le soleil était déjà levée dans le ciel et certain commençait leurs activités quotidienne. Chasse, expédition, regroupement d’information sur les ennemis, mise en place de plans de batailles etc. Il passa près des autres guerriers qui commençaient à se regrouper pour se distribuer les taches collectives. Très peu pour lui. Même s’il était sociable de nature, Koda préférait largement travaillé en solitaire. Va savoir pourquoi ? Il se trouvait plus efficace lorsqu’il n’avait personne avec qui discuter ou échanger des vannes.

En passant près d’eux, il entraperçut une chevelure rousse. Ses yeux se mirent à briller tels des petits étoiles en espérant que se soit sa sous chef. Malheureusement se fut une mauvaise pioche. La tignasse rousse était celle d’Azzann collé à ce cher Dayron. Il ne comprenait pas le moins du monde comment il faisait pour la supporter. Lui-même avait du mal à communiquer avec son allatis qu’il trouvait trop maternel, trop protectrice, alors Azzann ! Autant vous dire que c’était un autre combat, d’une autre catégorie. Elle était plus que protectionniste envers son partenaire, c’était de la véritable obsession. Lorsqu’ils étaient arrivés au camp des Jokers, elle refusait que quiconque puisse s’approcher et même adresser une parole à Dayron. Et Etonnamment, elle ne voulait pas qu’on sache son véritable nom : Dayron. Lui il le savait puisque le guerrier lui avait dit lorsqu’il l’avait trouvé près de la falaise après avoir semé sa Kitsune. Koda avait été étonnée de constater qu’il était plutôt sympa en fait pour un étranger
- Tiens tiens, sang d’étranger, tu as l’air de bonne humeur ce matin railla-t-il. Comment vont tes parents ? Ah oui, je suis bêtes, tu n’en a pas. Ils ont du se suicider en voyant ta tronche et celle de ta renarde maudite.


Il lança un sourire moqueur allié à son petit regard hautain à la renarde. Il était assez fier d’être aussi bon comédien. Le jeu du mensonge et de l’acteur, l’amusait beaucoup même s’il devait redoubler d’ingéniosité dans ses moqueries Il était obligé de passer par cette étape d’ennemi de Dayron pour ne pas éveiller les soupçons. C’était du moins ce qu’il avait mis en place avec Starfly pour qu’on ne se doute pas qu’il soit amis. En effet, en jouant les ennemis publiques numéro 1, personne ne se douterait qu’il s’entendraient très bien et s’amusait en cachette. C’était une façon comme une autre de cacher une amitié de Dayron à Azzann qui n’aimait pas beaucoup les relations. Autant dire qu’elle ne devait pas avoir d’amis. En fait c’était sur.

- Hé Koda, t’as des projets aujourd’hui ? lança la guerrière en chef du camp
- Euh, Ouais, j’avais prévu d’aller…euh…près de la falaise pour … euh… surveiller les frontières du territoire ?! improvisa-t-il du mieux qu’il pouvait son excuse du jour
- Oh vraiment ? articula la guerrière qui n’en croyait pas un mot. Quel dommage, Eva avait prévu de te donner une mission aujourd’hui…
- Vraiment, je change mes plans, je n’ai rien de prévu, qu’est ce que me voulait ma déesse de mon cœur ?
- La déesse de ton cœur, elle veut que t’aille chasser et que tu participes un peu plus à la collectivités répliqua la guerrière en souriant fier d’elle.
- …Elle a jamais dit ça, hein ?
- Non, mais c’est surement ce qu’elle demanderai alors pour une fois Koda, il est temps que t’aide un peu tes compatriotes.
- Je m’en réjouis d’avance grogna-t-il vexé que s’être fait avoir ainsi. Mais si je ramène du gibier je ne veux pas que des traitres au clan de son espèce y touche affirma-t-il en désignant Dayron et Azzann.
- Arrêt et faire ton gamin rala-t-elle Tiens, pour la peine, vous allez y aller tous les trois pour renforcer vos liens entre camardes.
- Quoi ? Pas question. Je refuse catégoriquement.
- T’ais-je affirmer que tu avais le choix, très cher ?

Koda fut une mine boudeuse et haussa les sourcils aux ciels. Elle savait qu’il n’aimait pas défier l’autorité cette satanée guerrière en chef. Il prit une grande inspiration et siffla finalement venimeusement :

- Si tu essaies de te défiler, je te fais exécuter les ordres de notre supérieur, même si je dois te bâillonner et te trimballer au bout d’une lance.



Il lui lança un regard noir d’avertissement et s’empara de l’arc que lui tendait la guerrière en chef avec un sourire vainqueur. Tu m’étonnes, elle venait de gagner cette partie la sale garce. Il attrapa le carquois poser près du feu éteins et sortit du camp pour se diriger vers la forêt en vérifiant bien que son « camarade de chasse » le suivait bien. Puis il se stoppa net, se retourna et les dévisage froidement :

- Je n’ai pas le moins du monde envie de passer toute ma journée en votre compagnie alors, on va faire la chasse rapidement. J’espère que vous serez efficace parce que je n’ai pas que ça à faire. Autant vous dire que j’exécute les ordres seulement parce que la guerrière en chef me le demande, je n’ai nullement envie de sympathiser avec vous. En particulier toi, sale renarde vicieuse aguicheuse !


Il accentua son regard meurtrier pour la rousse qu’il n’appréciait pas et reprit innocemment :
- Oh et une dernière chose, si jamais une de mes flèches vous touche sachez que c’est parce que vous étiez sur sa trajectoire et non parce que je vous ai viser volontairement. Autant vous prévenir avant de vous abimer vos jolis minois.




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Dayron
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MessageSujet: Re: Le renard, le phoenix et la...belette ?   Le renard, le phoenix et la...belette ? EmptyMer 27 Aoû - 12:47






Don't kill him.

With Koda





Les rayons du soleil commençaient doucement de chauffer l’atmosphère printanière et l’aube s’était levée depuis peu mais le calme régnait toujours dans les bois. Les lapins et autres rongeurs se terraient toujours dans leurs tanières, si bien qu’aucune agitation ne venait troubler ces lieux paisibles. L’air ambiant amenait une odeur d’humidité mêlée à un brin de sérénité. Les épais feuillages des arbres procuraient de l’ombre aux sous-bois qui demeuraient frais, même en plein été. Un havre de paix, et perché sur sa branche, le guerrier Joker comptait bien en profiter. A moitié somnolent, les yeux fermés, il ne bougeait pas, il attendait que le temps passe. Il se reposait, appréciant ce calme qui lui était offert, chose qui était bien rare, surtout en compagnie de l’hystérique qui lui servait d’allatis. Mais qu’avait-il fait pour tomber sur une pareille déjantée, possessive à un point qu’il n’aurait pu imaginer de lui-même ? Il soupira ; encore l’une de ces nombreuses questions auxquelles il ne trouvait pas de réponse. Il chassa ensuite ses pensées afin de se concentrer sur la quiétude des lieux et de s’en imprégner le maximum possible. Pour une fois qu’il se retrouvait seul, il n’allait pas laisser s’échapper cette paisibilité.

abc« Hiya Dayron-chan ! Tu comptais vraiment passer ta journée tout seul ?

Il sursauta en entendant cette voix si familière qui lui tapait régulièrement sur le système. Il détestait lorsqu’elle débarquait à l’improviste, surtout lorsqu’il avait réussi à lui faire faux bond, comme ce matin-là. Il s’était réveillé avant elle et en avait profité pour savourer d’un instant de liberté et de solitude – instant qui n’avait pas duré malheureusement.

abc- Tu as de la chance que cela soit une belle journée ! Je ne voudrais pas la gâcher en répandant quelques gouttes de ton sang.

La kitsune, car oui c’était bien elle – qui d’autre après tout ? –, avait bondi sur la branche sur laquelle il était assis. Sa tignasse rousse brillait sous les quelques rayons de soleil qui perçaient le feuillage des arbres et son regard vert le fixait intensément avec toute l’aguicherie qu’elle aimait employer. Il détourna les yeux, détestant lorsqu’elle le regardait de cette manière – malgré les années, c’était bien un point qui n’avait pas changé chez lui – et pesta intérieurement. Déjà qu’elle venait l’emmerder, fallait en plus qu’elle le menace ? Au cas où vous ne l’auriez pas compris, les derniers propos prononcés par la rouquine lui disaient clairement de ne pas la jouer rebelle comme à sa grande habitude s’il souhaitait que tout se déroule correctement en cette journée. A force de la côtoyer, il avait appris à lire entre les lignes – enfin, surtout chez elle, parce qu’il en avait grandement besoin s’il ne voulait pas finir en mode carpette le soir même. Après avoir poussé un léger soupir, il se décida à lui répondre.

abc- Je peux pas être seul pour une fois ? Allez, juste aujourd’hui !

Il lui lança un sourire accompagné d’un rire, même s’il savait que cela serait inutile. Cependant, elle aimait bien lorsqu’il souriait, alors peut-être qu’elle accepterait ? Après, c’était une belle journée, elle-même l’avait déclaré !

abc- Et en échange tu acceptes ?

Il perdit aussitôt son sourire mais la kitsune arborait le sien, son vicieux qu’il détestait car il était présage d’un mauvais coup ou de chantage – preuve était la réponse de la rouquine. Elle ne démordrait pas, cela était une évidence, malgré toutes les tentatives de son humain. Elle s’était d’ailleurs rapprochée de lui, comme pour lui montrer que l’échéance était proche et inéluctable, qu’il ne pouvait y échapper. Il la fit reculer en la poussant sans ménagement – et tant pis si elle tombait – et il sauta de sa branche pour se réceptionner agilement au sol. Elle le rejoignit aussitôt alors qu’il commençait de marcher en direction du campement des Jokers, et elle guettait sa réponse.

abc- Hors de question.

abc- Cela viendra, j’en suis sûre.

Il l’ignora, préférant continuer sa route plutôt de d’écouter les absurdités proférées par son allatis.

○○○
Le campement commençait de grouiller d’activités, chacun vaquait déjà à ses occupations matinales. Une véritable fourmilière où toute personne avait une tâche précise. Certains partaient patrouiller, d’autres à la chasse. Peut-être se joindrait-il à un groupe, ou il irait simplement en solitaire, il ne s’était pas encore décidé. Cependant, quelqu’un vint le couper dans ses réflexions.

abc- Tiens tiens, sang d’étranger, tu as l’air de bonne humeur ce matin railla-t-il. Comment vont tes parents ? Ah oui, je suis bête, tu n’en a pas. Ils ont du se suicider en voyant ta tronche et celle de ta renarde maudite.

Koda. Ce jeunot l’observait avec un sourire moqueur et un regard hautain, tout destiné à la rouquine qui semblait prête à lui sauter à la gorge. Elle n’agissait pas cependant : déclencher un combat ave tous les autres guerriers Jokers qui se tenaient autour n’était guère préférable, malgré les pouvoirs qu’elle possédait. De toute façon, le gamin se détourna d’eux pour parler à la guerrière en chef qui venait de l’aborder. La kitsune arborait son air vicieux et chuchota à l’oreille de Dayron qui s’éloignait progressivement quelques mots emplis de haine.

abc- J’vais l’me faire…

abc- T’en feras rien, j’ai pas envie d’avoir tout le clan sur le dos.

abc- Parce que tu croies que tu parviendras à m’en empêcher ?

La haine qu’elle dirigeait vers ce gamin se répercutait également sur Dayron. Super, Koda l’avait mise de mauvaise poil et il allait devoir s’en prendre le retour à travers ses remarques désobligeantes et acerbes. Quel programme, et celui-ci empira lorsque l’enfant Jupiter se pointa et siffla de jolis petits propos venimeux :

abc- Si tu essaies de te défiler, je te fais exécuter les ordres de notre supérieur, même si je dois te bâillonner et te trimballer au bout d’une lance.

Oh super. La journée s’annonçait follement palpitante avec cette haine qui régnait autour d’eux. Cependant, cela fit naître son objectif du jour, qui n’était au final pas si différent de celui de la veille, ou encore de l’avant-veille. Il devait réussir à éloigner Azzann et tout irait pour le mieux. Après tout, lui et Koda s’entendaient bien : preuve était qu’il lui avait même confié son véritable nom. Les deux guerriers s’étaient trouvé des pulsions communes, mais quelque peu suicidaires. C’était ça qui était amusant aussi mais en présence de la kitsune, tout était si différent. Leur relation ne ressemblait plus qu’à du mépris et à un enchaînement de piques emplies de joyeusetés diverses et variées. Il devait trouver un moyen pour qu’elle les laisse tranquille, autrement la journée s’annonçait pourrie malgré le beau temps.

Il suivait le jeunot à travers les bois et il sentait la rouquine bouillir à ses côtés. Ses mains étaient crispées sur l’arbalète qu’elle tenait depuis le départ, elle semblait prête à tirer sur celui qui avait été contraint d’être avec eux pour cette partie en perspective. Que de réjouissances en perspective, surtout qu’il en rajouta une couche avec de nouveaux propos incendiaires particulièrement dirigés vers la kitsune qui le fusillait avec ses yeux verts. Dayron se contenta de l’ignorer afin de réfléchir à une stratégie pour se débarrasser de son allatis. Il allait bien finir par trouver une idée ! Et cela fut le cas – et heureusement, il n’aurait sans doute pas pu supporter les querelles entre la rouquine et Koda. Il s’approcha d’elle et se plaça de façon à être de dos par rapport au gamin des Jupiter, puis lui murmura quelques mots d’une voix neutre :

abc- Tu ferais mieux de rentrer Azzann. Si tu restes, tu vas vouloir le tuer et tu sais très bien que tu dois pas le faire, sauf si tu veux qu’on devienne des fugitifs.

abc- T’as gagné pour cette fois, mais ne compte pas trop là-dessus la prochaine fois.

Elle le toisa sans rien ajouter de plus, puis fit un pas en arrière. Elle se métamorphosa ensuite en le renard aux multiples queues qu’elle était à l’origine puis disparut dans les fourrés. Dayron attendit quelques minutes puis soupira de joie et se tourna vers Koda.

abc- Plus d’emmerdeuse avec nous ! C’est pas beau ça Kocotte ?

Il lui lança un sourire amical, lui confirmant également de cette manière qu’Azzann était bel et bien partie.




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Koda
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MessageSujet: Re: Le renard, le phoenix et la...belette ?   Le renard, le phoenix et la...belette ? EmptyJeu 28 Aoû - 14:17



Santé !





Koda n’était pas réputé pour sa discrétion et pour ses talents en temps que chasseur. Oui, il était nul dans ce domaine et ne comprenait toujours pas pourquoi la guerrière en chef avait tellement voulu qu’il exécute cette tache pour le clan. Bon, si, il avait bien une idée. Pour que la relation Dayro-Azzann-lui s’améliore. Il perdait leurs temps. Dayron ne lui posait aucun problème, mais Azzann, bon dieu qu’il la haïssait. Il ne savait même pas pourquoi il se sentait concerné par la relation que Starfly entretenait avec son allatis. Pourquoi il avait ce besoin de se mêler de ce qui ne le regardait pas ? Peut-être parce que tant de mystère lui donnait envie de le résoudre. S’il était blessé lors d’une attaque et dans l’incapacité de pouvoir assumer son rôle de guerrier peut-être qui se reconvertirait en temps qu’inspecteur privé dans la ville ? Pour compenser ses envie de fouine.

Il esquissa un sourire à ses pensées. Ou sinon il se reconvertirait en temps qu’espion. Une vie de voyeur pour apprendre tous les petits secrets que tentait de cacher les membres des différents clans. Et comme ça, il ferait bien chier tout le monde surtout Azzann la mystérieuse renarde.

Il avança tapis à travers les branches de la forêt et s’éloigna lentement du camp. Il jeta de fréquents regards en arrière pour vérifier que Dayron le suivait toujours. Il était là, collé par son allatis qui lançait des regards venimeux à Koda. Haha, elle croyait le faire peur en plissant des yeux ? La petite créature innocente que voilà. Il remarqua que Starfly tentait de la calmer, atténuer sa colère toute dirigée par le jeune Jupiter. Koda fut tenté de lui lancer un sourire hypocrite de vainqueur pour l’enrager encore plus, mais il se retint en pensant à toutes les conséquences que son geste allait provoquer. Dayron aurait beaucoup de mal à la retenir de lui sauter à la gorge s’il la incitait ainsi.
Il cessa des les observer. Une personne qui détesterait ses camardes ne passerait pas son temps à lancer des regards intrigués au dessus de son épaule. Non, il les insulterait crument. Il se leva et avança à pas feutrés comme on avait tenté de lui apprendre. Autant vous dire que Koda à pas feutrés fait le même bruit qu’un les vagues qui se cassent sur les rochers. De ce fait, beaucoup de bruits. Il attrapa une branche de sapin qui lui barrait passage et l’écarta de son chemin. En petit con de première, il n’hésita pas un instant à la lâcher à la figure de Dayron et Azzann pour les assomme si possible, mais aussi pour que les épines du sapin leurs égratignent le visage. Quoi ? Il était censé jouer le méchant et ils s’étaient mis d’accord avec Dayron que peut importe leur amitié lorsqu’Azzann était là, c’était la guerre, la haine. De toute façon, il s’excuserait plus tard.
Il entendit quelqu’un grogner derrière lui et Azzann qui commençait vraiment à péter les plombs. Si jamais elle l’attaquait ça ferait enfin un peu de distraction et comme ça Koda pourrait enfin faire quelque chose qu’il sait bien faire. Mettre la pâtée à la renarde dans un bon petit combat. Mais brusquement, il la vu échanger deux trois phrases avec Dayron et tourner les talons sans un regard derrière elle.
Le guerrier des Jupiter se tourna et la regarda s’en aller sans un mot. Zut, lui qui voulait se battre un peu…

Ils attendirent quelques minutes alors que Dayron lâchait un soupire de joie :
- Plus d’emmerdeuse avec nous ! C’est pas beau ça Kocotte ?


Koda plissa ses yeux moqueurs face à son aîné qui lui envoyait un sourire amical. Nan, mais il l’avait appelé Kocotte quand même et il espérait sans sortit avec un sourire ? Ahaha la bonne blague. Ca devait être sa vengeance aux saloperies qu’il lui avait balancées. Très bien. Un point partout. Koda lui donna un coup de poing amical dans l’épaule et reprit son attitude sociale qui le caractérisait tant.
- Héhé t’as mis du temps à t’en débarrasser dis donc !! D’ailleurs comment t’as fait ?


Koda était de nouveau de bonnes humeurs et ses muscles autrefois tendus par l’anxiété étaient devenus aussi légers que des plumes.
- Tu sais quoi, il faut fêter ça ! Je t’emmènes à un bar que je connais, tu vas voir il est sympa comme tout !


Et sans attendre sa réponse et en sifflant un air que lui chantait sa mère, Koda avança joyeusement vers la ville :
- Et on achètera des fruits et des légumes au village pour faire genre on a participé à la collectivité. Où on les vole, au choix. Perso’ tu t’occuperas de ça parce que moi et la discrétion ça fait deux. Au pire je m’occuperai de la distraction pendant que tu voles les légumes !
Son ton était léger et il était détendu. Le soleil sur sa peau et la chaleur douce du printemps en était pour beaucoup. Koda adorait le printemps. C’était cette période de l’année qu’il préférait. La saison idéale pour faire trempette près de la cascade, laisser le vent frapper son tee-shirt lors de saut à l’élastique où même idéale pour passer des interrogatoire innocent.


Ils arrivèrent rapidement à la ville. Normal quand comme Koda on connaissait tous les raccourcis dangereux pour y accéder plus rapidement. Merci au sauvetage de Kalypso qui lui avait permis de découvrir tout ça. Ils traversèrent rapidement le marché où Koda tourna le visage volontairement devant le marchant de pommes. Pas question qu’on le reconnaisse comme le complice de la voleuse de pomme. Puis ils passèrent par des rues plus sombres avant de se positionner devant un pub faiblement éclairée où ont entendaient les rires gras de ses occupants.
Il poussa l’ouverture et s’assit directement à une table en souriant tel un enfant qui allait ouvrir un paquet cadeau. Il aimait bien cette atmosphère, l’odeur de l’alcool et de la fumée. Lui ça ne le dérangeait pas. Il attendit que Dayron s’asseye en face de lui avant de lever la main vers le Barman :
- Deux vodka chef s’te plait !
- Ca marche Koda !
Le serveur du barman ne tarda pas à lui apporter sa commande sans oublier de demander qui comptait payer.

- Mettez ça sur la note Alheirinn


Le serveur amusée, leva les yeux au ciel et s’éloigna. Koda leva son verre :

- A Azzann la chieuse qui nous a enfin laissé tranquille !


Puis il bu son verre cul sec et le reposa presque illico. Et il lança presque tout aussi innocemment :

- D’ailleurs, je me demandais Dayron, pourquoi elle est aussi protectrice Azzann ? Me dis pas qu’elle craque pour toi parce que ça deviendra bizarre. Un humain et un allatis, mouais nan, hein ?


Il commanda une autre vodka et la but tout aussi rapidement que la précédente.

- Et c’est quoi qu’elle veut te faire dire ? J’avais entendu ça un fois, qu’elle réclamait que tu lui dises quelque chose. Pourquoi ?


Et il but une troisième Vodka. Il n’y avait rien à dire. Koda, il tenait de mieux en mieux l’alcool depuis qu’il avait commencé à fréquenter Alheirinn. Normal quand on savait qu’elle l’avait saoulé plus d’une fois pour le faire parler par la force. La vicieuse. Il en but un quatrième et lorsqu’il le reposa, la porte de la taverne s’ouvrit sur une demoiselle aux cheveux rouges qui semblaient de très mauvaise humeur. Elle devrait boire celle-là. Ca la ferait dérider haha.


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Dayron
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MessageSujet: Re: Le renard, le phoenix et la...belette ?   Le renard, le phoenix et la...belette ? EmptyDim 5 Oct - 14:29






So heavy...






Le surnom qu’il employa déplut fortement à Koda qui plissait les yeux. Il devrait savoir depuis le temps que son aîné avait tendance à donner des surnoms à tout le monde, ou même à des objets, comme ses armes. Pourquoi agir ainsi ? Personne ne le savait et personne ne cherchait à le découvrir. A vrai dire, mieux valait ignorer ce qu’il se passait dans la tête du guerrier, c’était préférable. Puis, en guise de réponse, il reçut un coup de poing amical dans l’épaule, suivi d’un monologue de son ami – car oui il ne répondit rien. Il le laissa parler, n’essayant même pas de le couper pour ajouter son grain de sel. Non, ce jeune était un vrai moulin à paroles, alors autant le laisser faire comme il veut. De plus, ce dernier était de bonne humeur et il prit la direction de la ville en chantonnant un air. Sans trop se poser de questions, Dayron entreprit de le suivre. Leur direction était la taverne – sans doute la seule qui existait dans le hameau situé dans les terres libres – et il y avait peu de chances qu’il croise la rouquine en ce nid d’alcooliques.

Ils ne tardèrent pas à apercevoir les habitations. Il fallait avouer que les chemins qu’ils avaient empruntés s’avéraient être dangereux mais de sacrés raccourcis. Pas suicidaires pour deux sous, le choix avait vite été fait et ce fut sans hésitation qu’ils les suivirent. Cela avait au moins le mérite de mettre un peu d’action et c’était beaucoup plus amusant que de suivre le sentier déjà tracé tout bêtement. Bref, tout ça pour dire qu’ils arrivèrent rapidement en ville.

Le hameau grouillait déjà d’agitation : ses habitants vaquaient déjà à leurs occupations et les commerçants hélaient les passants afin de vendre quelques-uns de leurs produits qui, disaient-ils, étaient les meilleurs de la gamme. A tous les écouter, ce n’était à plus s’y retrouver. De plus, un seul regard sur leurs étalages et ils vous croient intéressés. Dès lors, ils ne vous lâchent plus, et vous vantent la qualité de leur marchandise jusqu’à ce que vous cédiez. Les marchands sont des êtres redoutables, il faut s’en méfier. Quelques carrioles circulaient sur l’allée principale et creusaient le sol terreux. Aux prochaines pluies, ils devraient faire attention aux coulées de boue qu’il pourrait y avoir à cause de la fragilisation de la terre de la rue. Cependant, si une chose était bien claire, c’est que Dayron s’en moquait éperdument. Vivant désormais chez le Jokers, l’avenir de la bourgade ne l’intéressait guère. Elle pourrait brûler qu’il resterait insensible face à ce « drame ». Au contraire, il ressentirait plutôt une pointe de joie : la destruction de la ville gênerait profondément la rouquine qui affectionnait particulièrement cet endroit pour une raison qui lui échappait. Ce qu’elle venait faire ici, qu’est-ce qui l’intéressait tant, il l’ignorait. Il ne pouvait d’ailleurs pas lui poser la question sans qu’elle lui fasse du chantage – comme à son habitude me diriez-vous. Il s’agissait là d’un mystère qu’il devrait résoudre par lui-même. Peut-être que s’il la filait il pourrait trouver une réponse à ses interrogations ? Encore fallait-il qu’il parvienne à l’espionner, ce qui n’était pas gagné. Décidément, il allait devoir faire sans ces informations.

Après avoir traversé plusieurs rues et le marché, ils arrivèrent enfin à la taverne. L’ambiance était lugubre et l’air sentait l’alcool et était empli de fumée. Une atmosphère toute particulière mais fort sympathique. Il aimait bien venir ici – comme Koda d’ailleurs – mais il ne pouvait s’empêcher d’avoir une certaine méfiance envers tous ces habitués. Combien sont-ils à vous observer pour obtenir la moindre information de vous ? Combien sont-ils à écouter discrètement vos conversations afin d’en tirer le moindre renseignement ? Oh, certains auraient pu le décrire comme parano mais il savait ses craintes fondées. Il ne comptait plus le nombre de fois où il apercevait la chevelure blonde de la chef des Carreaux, Alheirinn, réputée pour être une espionne talentueuse. D’ailleurs, il eut un sourire lorsqu’il entendit son cadet dire au serveur de mettre leur commande sur la note de la meneuse. Vraiment sans aucune gêne. Tous deux trinquèrent et burent cul sec leur vodka. Rien de tel que de l’alcool fort pour passer une bonne journée, surtout si une dénommée Azzann est absente. Cependant, il fallut qu’un élément vienne gâcher ce moment tranquille. Quel élément ? La voix de Koda qui se voulait innocente mais qui empestait l’intrigue :

abc- D’ailleurs, je me demandais Dayron, pourquoi elle est aussi protectrice Azzann ? Me dis pas qu’elle craque pour toi parce que ça deviendra bizarre. Un humain et un allatis, mouais nan, hein ?

Puis la deuxième tournée arriva rapidement, deuxième tournée que Koda eut terminée dès qu’elle fut arrivée. L’aîné s’abstint de la boire, préférant attendre, mais surtout pour demeurer lucide et ne pas être saouler trop vite par l’alcool.

abc- Et c’est quoi qu’elle veut te faire dire ? J’avais entendu ça une fois, qu’elle réclamait que tu lui dises quelque chose. Pourquoi ?

Le sourire qu’il arborait jusqu’à présent disparut aussitôt face à l’évocation de ce sujet quelque peu sensible. Pourquoi fallait-il que Koda se pose de telles questions ? Ce simple mot résonnait dans son esprit : pourquoi. Il le hantait depuis des années sur de multiples sujets et il ne parvenait à s’en défaire. Une bonne partie de sa vie tournait autour de ce mot, si simple d’apparence et pourtant si lourd de sens. Si lourd de conséquences ; si lourd. Il lui pesait sur les épaules, et c’était d’autant plus gênant lorsqu’il ne trouvait point de réponse associée à ce pourquoi. Il tournait en rond, qu’importe la façon dont il remuait ces questions qui l’obsédaient presque. Mais rien n’y faisait : qu’importe ce qu’il fasse, les réponses qu’il recherchait tant demeuraient hors d’atteinte.

Le silence s’installait peu à peu entre les deux guerriers, bien que celui-ci soit constamment coupé par les discussions des autres tables et par les rires gras qui résonnaient dans la pièce. Dayron, mal à l’aise, fixait sa vodka qu’il agitait doucement dans le shooter. Il ne voulait pas répondre au jeunot ; du moins lui dire la vérité. Oh, qu’est-ce qu’il aurait aimé rester dans cet arbre ! Il aurait eu la paix et tous ces soucis ne lui seraient pas tombés dessus. La tranquillité aurait continué de l’entourer sans être rompue. Malheureusement, une dénommée Azzann était passée par là et avait décidé qu’il devait vivre cette journée auprès de la civilisation. Au final, la kitsune était loin de lui, en train de faire il ne savait quoi et qu’il ne préférait pas savoir. Toujours était que Koda attendait de sa part une réponse. Après avoir pris une longue inspiration, il s’apprêta à parler mais la porte de la taverne qui s’ouvrit brusquement le fit sursauter. Il tourna la tête et aperçut une femme aux cheveux rouges à l’humeur mauvaise. Azzann ? Oh non, loin de là. S’il s’agissait de la rouquine qui était en colère, elle aurait enfoncé la porte au lieu de l’ouvrir. En toute finesse, si vous ne l’aviez pas remarqué. Il détourna son attention de l’inconnue et revint sur son partenaire de chasse – ou plutôt de boisson en vue de la situation.

abc- En quoi ça te concerne Koda ? T’as pas quelqu’un d’autre à questionner ? Laisse Azzann en dehors de tes petites enquêtes à la noix, ça vaudrait mieux pour toi.

Il poussa un soupir en repensant à la demande de la rouquine. Sa soumission… et puis quoi encore ? Pourquoi lui demandait-elle ceci ? De plus, cette requête avait été si soudaine. Oh ça oui qu’il s’en souvenait de la première fois qu’elle lui avait demandé une telle chose. Il avait aussitôt refusé et il continuait de le faire à chaque fois qu’elle remettait cela sur le tapis. Visiblement elle ne lâcherait jamais prise et le côté non réciproque de la chose l’effrayait à un point qu’il n’osait même pas s’imaginer. Que se passerait-il s’il venait à céder ? Il repoussa cette idée dans les tréfonds de son esprit, ne voulant plus y songer. Il concentra alors ses pensées sur la suite des évènements présents : qu’allait-il faire maintenant ? S’il restait dans ce lieu plutôt malfamé nommé taverne, il devrait subir l’interrogatoire du jeunot qui semblait s’intéresser tout particulièrement à lui et à la rouquine ; et s’il partait pour la forêt, il croiserait sûrement le chemin de celle-ci, qui, sans doute, le démonterait pour l’avoir fait partir pour en profiter pour aller boire un coup. Il ne revenait d’ailleurs pas du fait qu’il ait réussi à la faire déguerpir aussi facilement : cela cachait forcément quelque chose de sa part. Mais quoi, il n’en savait rien, et s’il lui demandait, elle exercerait sur lui du chantage afin qu’il accepte. Le savoir en échange de cette requête si saugrenue qui lui pourrissait la vie. Qu’il aurait préféré ne pas avoir à faire à ce dilemme ! Il but d’un trait sa vodka qui l’attendait depuis qu’elle lui avait été servie, comme pour noyer ses soucis dans l’alcool – peut-être était-ce le but après tout – et il se leva pour partir.

abc- J’y vais Koda. Faut que je la retrouve avant qu’elle ne me trouve, surtout ici. T’auras qu’à dire à la guerrière en chef que je t’ai faussé compagnie pour la chasse. Allez, à plus Kocotte.

Il déposa une pièce pour le pourboire et commença de s’éloigner doucement de la table où se trouvait Koda. D’un pas lent, il observait les personnes présentes dans ce nid à alcooliques. Pas de tête blonde ; Alheirinn était absente. Tant mieux, celle-ci ne se pencherait pas sur son cas comme cela avait failli lui arriver une fois. Peut-être était-elle en ville en train d’extorquer des infos à un marchand, ou tout simplement à son campement, à régler des affaires de son clan ; ou dans cette remise qui était derrière le bar. Il l’avait déjà vue embarquer dans cette pièce un type louche qui, visiblement, avait refusé de parler. Il s’était taillé avant que l’attention de la blonde ne s’attarde sur lui. Mais en cette journée, aucun bruit ne sortait de cette pièce. Non, elle était bel et bien absente. Au moins une bonne nouvelle. Il remarqua également que le serveur l’épiait d’un œil discret ; peut-être s’interrogeait-il sur le fait qu’il avait laissé Koda derrière lui ? Oh, et qu’importe : la seule chose qui lui importait pour le moment était de sortir de cette taverne.




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Vega
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MessageSujet: Re: Le renard, le phoenix et la...belette ?   Le renard, le phoenix et la...belette ? EmptySam 1 Nov - 18:24

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Koda / Dayron
« L'homme porte le mystère de la vie qui porte le mystère du monde.  »


«  Je vais tous les tuer. Les étriper et attacher leurs têtes en au bout d’un pique que je transporterais gaiement autour d’un feu géant avant de les laisser brûler comme si je préparais un vulgaire barbecue !


Elle s’assit les muscles tendus sur un siège près du bar, le visage fermé, ses yeux lançant des éclairs qui auraient pu détruire celui qui aurait osé lui adresser la parole dans l’immédiat. Mais il y avait des suicidaires dans la salle, ceux qui possédait le grade de « protégée de la fureur de la demoiselle aux cheveux rouge sang ». Et il prenait un grand plaisir à user de leur statut en sa présence pour la faire parler, la faire décrisper de sa mauvaise humeur et de ses envies de meurtres. Parce que bon, un client de mauvaise humeur, fait toujours mauvaise impression dans un pub qui est censé rassembler les joyeux alcoolos du quartier.
- Qu’est ce qu’ils t’ont encore fait pour que tu penses à un meurtre prémédité ?
Elle releva la tête plus rapidement qu’il ne l’aurait cru, une lueur furieuse et consternée au fond des prunelles :
- Tu ne vois pas ce qu’ils mont fait hurla-t-elle plus qu’elle aurait voulu à cause de la colère et l‘accablement qui en cessaient de grimper au fond de ces pensées vengeresse.
Elle reprit contenance voyant les regards intrigués des autres clients dans son dos. De toute façon, elle était habituée à être suivit du regard, mais le fait qu’on s’interroge plus sur sa drôle de dégaine lui fit serrer les poings de rage. Elle allait couper des têtes ce soir pour se défouler. Simple Image. Jamais elle n’allait tuer par vengeance ceux sur qui elle était censée veiller.
Elle montra ces cheveux rouges vermeil, ébouriffés, collant à cause de la teinture forcée qu’on avait utilisé à son insu au barman qui était en train d’essuyer une chope en fumant. Il plissa les yeux retenant un rire moqueur afin de ne pas faire empirer l’humeur exécrable de sa cliente.
- Ca ! C’est horrible, ils ont osé toucher à mes cheveux ! Je vais tuer ce guerrier de malheur en le noyant, non trop gentil, je pense quand même que le brûler sur un buchée reste la meilleure option comme ça il sentira sa mort arriver lentement et il souffrira.


Elle se frotta les mains diaboliquement, un sourire mauvais peignant son visage. Le barman reposa sa chope et prit une minute à observer le désastre qu’elle hurlait depuis tout à l’heure.
- Tu es sure que tu ne vas pas trop loin pour une vulgaire histoire de cheveux ?
- Tu es de son côté ? répondit-elle froidement du tac au tac.


Il leva les yeux au ciel.

- Bien sur que non, je ne pense pas que s’attaquer à plus petit que soi soit un bon moyen de brimer ton autorité.
- Plus petite ? Tu cherches vraiment à m’enrager encore plus ou c’est ton nouveau jeu d’essayer de voir jusqu’à ou tu peux me pousser à bout avant que je démolisse ton bar ?
- Relax chérie, je plaisante.

Il lui posa un verre de diabolo devant elle :


- Cadeau parce que je combattis à ton sort, ma belle.


Elle haussa les yeux au ciel.


- Tu n’as pas plus fort ?
- Si mais tu devra le payer !
Elle esquissa un sourire et porta le liquide à ces lèvres. Elle le reposa lentement sur le bar après deux gorgées et jeta un regard discret derrière son épaule. Il était-là. Sa cible qui l’avait obligé à se lever de bonnes heures et découvrir avec effarement l’horreur qui avait remplacé la couleur blonde de ses cheveux d’origine. Elle sortit un petit miroir de l’une de ses poches et l’espionna de côté tout en jouant avec sa chevelure pour faire croire qu’elle se recoiffer ou déprimer sur sa nouvelle couleur. Elle changea légèrement d’angle. Ahaha. Bonne nouvelle. Deux pour le prix d’un. Finalement ce n’était pas une si mauvaise journée qui commençait. Elle reposa son miroir et bu plusieurs petites gorgées, un petit sourire satisfait. Cela ne passa pas inaperçu aux yeux du barman :
- Tu as vu un beau gosse dans la salle, ma belle ? Je suis déçu que tu me remplaces déjà.
- Oh, Jaloux ?
- Absolument, j’ai du souci à me faire ?
- Oh oui, j’ai vu deux dieux.
o0o


Koda posait des questions qui l’intriguaient mais par égard pour son ami ne pousserait pas l’interrogatoire trop loin. Il demandait juste à savoir et s’il refusait de lui en parler. Très bien, il accepterait sans broncher. Il y avait des secrets qu’on refusait de révéler même à ses amis proches. Est-ce que Dayron considérait Koda comme un ami proche ? Il se le demandait. Avec Azzann dans les parages, il fallait sans cesse changer de visage et jouer le méchants en lançant des piques n’était pas un très bonnes manière de considérerez quelqu’un comme un ami même si c’était pour la bonne cause. Il devrait demander de philosopher là-dessus avec Alheirinn un de ses jours. Sur que ça les occuperait pendant un bon moment de discuter du cas D avec elle. Parce que bon, elle restait sa confidente et jamais elle ne semblait avoir donner des informations à d’autres personnes à son sujet. Et heureusement vu tout ce qu’elle savait. Franchement pourquoi il s’était autant confier à elle ? Il se le demandait bien des fois.
Comme il s’en doutait, Dayron refusa de répondre et l’envoya valser un peu trop durement au gout du brun qui s’abstint de lui faire remarquer. Peu importe, Azzann avait été toujours un sujet délicat entre eux. Il poussa un soupire alors que Koda finissait son ultime verre.  Il allait finir par se saouler à force de boire aussi rapidement. Il décida donc de s’abstenir de commander un autre verre.


Son compagnon sembla énerver et sans plus de cérémonie lui annonça qu’il souhaitait partir. Quoi déjà ? Ils étaient là seulement depuis quelques minutes. Koda fut surpris. Il voulait l’éviter ? Ok, juste parce qu’il avait osé poser la question interdite ? Enfin man, faut pas charrier non plus ou pousser Mémé Eva dans les orties ! Je retire ce que je viens de dire, c’est un blasphème d’oser traiter Eva de Mémé.
Il ne bougea pas, regardant Dayron sortir alors qu’un petit oiseau en profita pour enfin quitter la pièce enfumée en même temps que lui.


Koda soupira. Il allait se faire chier à mort maintenant que Dayron l’avait lâchement abandonné. C’était enfin l’occasion de trainer comme deux bons potes et il préférait fuir que de l’affronter. Dayron était vraiment un lâche. Il jeta un regard sans but au plafond en se balançant lentement sur sa chaise en bois. Qu’est ce qu’il allait faire maintenant ?
La chaise en face de lui fut reculé et la fille aux cheveux rouges sang s’installa dessus sans un sourire, le fixant froidement comme s’il était la source de tous ces maux. Il cessa de se balancer et lui envoya un sourire colgate histoire de détendre l’atmosphère. Echec. Elle ne lui renvoya même pas sons sourire se contentant de froncer les sourcils.
- Euh ? Un verre ?
- Non merci. Rétorqua-t-elle sans le quitter des yeux.
- Ah, alors t’es pas muette ?!
Il jouait sur la plaisanterie pour détendre cette atmosphère qui le laissait perplexe. Cette fille lui faisait un peu peur à vrai dire avec ces yeux vert clair scrutateurs qui semblaient lire à travers lui et l’identifier sous les moindres recoins comme si elle allait l’autopsier dans quelques secondes pour vérifier ses théories.
Il cessa de jouer, ce repositionna bras croisés sur la table et lui envoya le même regard qu’il recevait. Sérieux, Froid et Supérieur.
- Qu’est ce que tu me veux ?
- Pourquoi, toi ?
- Euh, moi quoi ?
- Je ne comprend pas, t’as rien d’exceptionnelle et tu sembles complètement idiot.
- Si t’espérait quelque chose de ma part, je pense que tu t’y prend très mal rétorqua-il piqué au vif. Tu devrais te méfier des apparences.
- Et en plus tu te parles tout seul, c’est malheureux.
- Je m’adressais à toi si tu préfères que je précise à chacune de mes réponses lui lança-t-il froidement.
Il allait tuer cette fille. Non mieux, lui faire faux bons puisqu’elle ne voulait pas lui expliquer pourquoi elle venait le voir. Bon sang depuis quand il attirait les timbrés ?
- Puisque tu ne sembles pas expliquer le pourquoi de ta venue, je me casse.
Il fut plus rapide que ce qu’il aurait cru. Récupéra son sac en toile et déguerpit plus rapidement qu’un guépard.
Le barman éclata de rire et lança à la demoiselle seule assisse à la table :
- Tu veux des conseils pour te faire des amis, ma mignonne ?


Elle lui renvoya son sourire :

- Non merci, je ne compte pas entretenir une amitié avec un imbécile. Je choisis mes amis, J’utilise mes pions. C’est pour ça que tu perds tout le temps aux Echecs face à moi, mon grand. Tu n’as pas la bonne façon de penser.
***


Il se retrouva dans la rue principale au milieu des marchants qui hurlaient leurs produits. Il déambula jetant des regards angoissés derrières lui pour vérifier que la bizarroïde ne le suivait pas. Il manquerait plus que ça. Au passage, il attrapa une pomme lorsque le marchant détourner le regard et croqua dedans.
- Koda, t’es ou ? Tu devrais rappliquer, il semblerait que ça devienne intéressant !
- Euh…est-ce bien ta douce voix que j’entends Ankaa ? Depuis quand on peut communiquer de cette manière ?
- Idiot, je suis au dessus de ta tête.
- Ah… je me disais aussi.

Ankaa fonça sur lui et d’un battement d’aile géré à la perfection, elle se percha sur l’épaule de son partenaire.
- Pomme ? lui proposa-t-il en lui présentant la pomme entamée.
- Tu penses vraiment que je suis ta poubelle personnelle ?
- Ce n’était qu’une simple proposition ma chère. Et après tu te demandes pourquoi on ne s’entend pas si à chaque fois que je fais un pas vers toi, tu me rejettes...
- Arrête de faire ton Caliméro.
- Qui ?
- Laisse tomber. Je ne sais même pas d’où je sors ça.
- Parfois tes souvenirs et connaissances de tes vies ancestrales me font légèrement flippés
- Peu importe, tu devrais te dépêcher si tu veux voir le spectacle.
- Un spectacle ? De quoi ? Où ça ?
- Ton pote de bar, il va se retrouver né à né avec la renarde et vu la tête qu’elle tirait ça va être joyeux.
- Sérieux, il faut que j’aille l’aider.
- Abruti, réfléchis Koda. Tu es censé le détester alors lui sauver la peau détruira ton cinéma.
- Certes…Mais je peux pas le laisser dans la merde.
- Peut-être que si ?
- C’est avec ce genre de réflexion que tu n’auras jamais d’amis Ankaa.

Elle souffla d’un air blasé :

- Si tu assistes à leurs disputes, peut-être que tu sauras pourquoi il ne veut pas répondre à tes questions.


Koda s’arrêta. La vérité semblait l’avoir transpercé. Mais oui, c’était l’occasion idéale d’avoir des indices. Il croisa le regard d’Ankaa et les deux compagnons esquissèrent le même sourire mauvais. Il était temps d’avoir des informations. Les Jupiter étaient dans la place.
- Dis-moi où il se trouve.
- Avec plaisir mon cher.

(c) sweet.lips
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