En général...

► Le Clan du Carreau a la particularité d'être un peuple assez froid. En effet, contrairement aux Piques, ils accordent une importance cruciale à l'ordre mais surtout à la politesse. Le respect de son supérieur est d'ailleurs une chose souvent abordée, mais l'apprenti mérite lui aussi le respect. Le Clan est organisé, propre et les gens s'entendent plutôt bien en général. Cependant, leur style de combat est plus stratégique, jamais ils n'attaquent férocement mais l'ennemi s'attend rarement à l'attaque des Carreaux. Ils vont rarement dans les autres Clans.

Traditions & Légendes.

♦ Nourriture & Chasse : Les Carreaux accordent peu d'importance au bien-être animal sans pour autant être cruels. Pour eux, le gibier n'est fait que pour être mangé. Leur animal sacré est cependant le cerf qu'il est interdit de chasser. Aussi, le porc et la vache sont considérés comme "impurs" et ne peuvent pas être mangés.

♦ Les Carreaux n'organisent pas ou très peu d'assemblées car c'est un peuple qui a la particularité de se connaître. Les gens parlent donc entre eux et à leur chef en dehors de réunions sans problèmes.

♦ La légende de L'écorce Sacrée, histoire très connue au sein du Clan :

Un homme d'âge moyen appelé Tallal était malchanceux; jamais dans sa vie il n'avait eu de chance. Chaque mauvais coup était pour lui et il n'avait jamais trouvé de femme. Un jour, il rencontra un jeune puma. De toute ses forces, l'homme supplia le puma de ne pas le manger, mais celui-ci lui dit : " Ne crains rien, je n'ai pas d'appétit. A vrai dire, cela fait des jours que je n'ai plus d'appétit... " L'homme répondit alors : " Merci, merci, merci ! Moi qui suis si malchanceux... " Surpris le puma répliqua : " Va voir le dieu du bonheur pour trouver ta chance, et demande-lui, tant que tu y es, pourquoi je n'ai plus d'appétit. "
L'homme, bien décidé à aller voir son dieu, continua son chemin. Il rencontra un saule bien malade, il lui demanda alors " Pourquoi es-tu si triste ? " le saule lui apprit que quelque chose sous terre l'empêchait de grandir et d'être hydraté. Notre homme lui dit qu'il allait voir le dieu du bonheur et qu'il lui demanderait ce qui empêche d'arbre de grandir. Il arracha de cet arbre une écorce qu'il fourra dans sa poche.
Tallal, arrivé à la grotte du dieu du bonheur, remarqua cependant une petite maison non loin de là. De cette masure s'échappaient des cris et des pleurs. Il entra et vit une femme en larmes. Il lui demanda " Madame, pourquoi pleurez-vous ? " celle-ci dit entre deux sanglots " je ne sais pas, je me sens si triste... " Le malchanceux dit à la femme qu'il allait voir le dieu du bonheur, et lui demanderait pourquoi elle était triste. Sans plus attendre, Tallal courut vers la grotte et dit : Dieu, mon Dieu, je suis venu chercher ma chance !
Il entendit une voix bienveillante, " Jeune homme, puisque tu es venu me voir, tu peux aller chercher ta chance, rentre chez toi et tu seras chanceux " L'homme remercia le Dieu et dit :
- J'ai croisé sur ma route un puma qui n'a plus d'appétit. Que doit-il faire pour le retrouver ?
- Dis-lui qu'il doit manger l'homme le plus sot du monde et il retrouvera son appétit.
- Il y avait là un saule bien malade, pourquoi est-il déshydraté ?
- Un trésor enfoui sous terre l'empêche de pousser.
- Dans cette maison, il y a une femme triste. Que faut-il pour calmer sa douleur ?
- Elle est jeune et belle. Il lui faut un mari.
Heureux, Tallal courut vers la maison et cria à la femme " Madame, il vous faut un mari ! Elle répondit " Ta figure me plaît, marions-nous ! " Mais l'homme dit " Non, je n'ai pas le temps, je dois aller chercher ma chance ! " Il courut aussi vite que possible et cria à l'arbre : " Un trésor t'empêche de pousser ! " Le saule dit d'une voix enjouée : " Jeune homme, déterre-le, je serai guéri et toi, tu seras riche ! " Mais l'humain répliqua : " Non, je n'ai pas le temps, je dois aller chercher ma chance ! "
Dans la forêt, Tallal rencontra le puma. Il lui dit " Tu dois manger l'homme le plus sot du monde. " Mais le puma dit " Qui est l'homme le plus sot du monde ? " Il cria : " Je ne sais pas, je n'ai pas le temps. Je dois aller retrouver ma chance ! " C'est à ce moment que le puma sut qui était l'homme le plus sot du monde. Tallal finit son voyage dans l'estomac d'un félin et ne laissa comme seule et unique trace une écorce de chêne, retrouvée plus tard par un apprenti Carreau...